Le powerlifting c’est comme bâtir une maison. 🏠
Tout commence avec un plan. Sans plan, il n’y a tout simplement rien. Nos entraîneurs planifient les mésocycles en gardant en tête les objectifs de l’athlète, ses besoins, le temps, etc. C’est un peu comme un contremaître qui doit prévoir le matériel, le nombre de travailleurs requis, les outils nécessaires, etc.
Les fondations de la maison représentent la technique. Si les fondations ne sont pas assez solides, la maison ne tiendra pas longtemps. Si la technique n’est pas bonne, l’athlète risque de se blesser et sa progression sera limitée. C’est pourquoi avoir une bonne technique est primordial. Elle permet d’utiliser plus de volume et d’intensité, car elle favorise des mouvements efficaces et réduit le nombre de blessures. Au final, l’athlète pourra lever plus lourd et plus longtemps.
La construction des murs se compare à l’accumulation des blocs de volume. Le volume sert à augmenter la masse musculaire, l’adaptation neuronale et renforce la technique avec des charges plus faciles. Il faut s’assurer que les fondations et le premier étage soient très solides à l’étape suivante. C’est pour cette raison que parfois il est nécessaire d’avoir plusieurs blocs de volumes.
Le deuxième étage représente les blocs de force. C’est à cette étape qu’on fait la transition avec des poids plus lourds pour continuer l’adaptation neuronale et qu’on utilise la masse musculaire bâtie dans le bloc précédent. La maison est aussi solide que son maillon le plus faible.
Le toit représente la phase de peak. C’est le moment où on concrétise les acquisitions des phases précédentes. C’est le moment parfait pour démontrer la force en compétitions.
Une fois terminé, on reconstruit une maison avec les apprentissages du macrocycle précédent. La technique sera renforcée sans nécessairement passer par l’apprentissage du début. Avec le temps, lorsqu’un athlète est très expérimenté et qu’il a construit déjà plusieurs maisons, la construction des différents étages se fera plus efficacement.